Vélingara : Les bénévoles des CPC et les animateurs polyvalents réclament leur recrutement dans la fonction publique
Zappés lors du recrutement des 5000 enseignants puis des 2000 enseignants, les bénévoles des CPC et animateurs polyvalents CPC du département de Vélingara sont montés au créneau pour dénoncer leur mise à l’ écart. Au cours d’un point de presse tenu à la devanture de l’IEF mardi dernier, ces bénévoles réclament leur recrutement dans la fonction publique.
Au nombre de 150, les bénévoles des classes préscolaires communautaires et les animateurs polyvalents du département de Vélingara jouent un rôle extrêmement important dans le système éducatif du département de Vélingara. Ces enseignants qui exercent dans presque toutes les communes du département de Vélingara sont en charge de milliers d’enfants et mieux, ils ont le même quantum horaire que leurs collègues fonctionnaires. Malgré tout, ces enseignants continuent à broyer du noir. A l’annonce du recrutement par l’Etat de 5000 puis de 2000 enseignants, ils avaient espoir de faire partie du lot, mais que nenni. Une situation qu’ils n’arrivent pas à comprendre. Ainsi face à la presse mardi dernier, Fatou Niang et ses collègues ont dénoncé leur mise à l’écart tout en appelant l’Etat à réparer l’injustice « Ce qui nous réunit ici, aujourd’hui c’est pour alerter et dénoncer notre mise à l’écart dans le recrutement de 5000 et 2000 enseignants. Ce qui est inadmissible et incompréhensible. Nous avons une expérience d’au moins 10 ans de pratique de classe avec des diplômes de CAP. Certains parmi nous exercent des fonctions de directeur et directrice sans salaire » A – t- elle déploré. Avant d’interpeller les autorités étatiques « Avec l’avènement du Président Bassirou Diomaye Faye et son PM Ousmane Sonko, on croyait que c’est la fin de l ‘injustice et de la discrimination dans le recrutement des enseignants. Mais nous avons constaté que d’autres enseignants sans expérience ont été recrutés, à notre place .C’est pourquoi, nous demandons à l’Etat du Sénégal la réparation de cette injustice en nous intégrant dans la fonction publique. Nous espérons que le Président de la République , le Premier ministre et le ministre de l’Education vont satisfaire cette vieille doléance »
Babacar Diouf

